Pratiques et techniques innovantes

Appareil laser « Green Light » pour un traitement plus efficace et mieux toléré de l’adénome de la prostate

L’Hôpital Privé de l’Est Parisien - Clinique d’Aulnay s’est doté, en 2013, d’un appareil laser pour le traitement de l’adénome de la prostate, première cause des troubles urinaires masculins en France, et qui concerne un homme sur trois de plus de 60 ans.

L’appareil laser -« Green Light » - offre une nouvelle alternative efficace à la résection endoscopique de la prostate. Le traitement compte parmi ses principaux avantages, la réduction de la durée d’hospitalisation, une meilleure tolérance du patient et moins d’effets secondaires. Le « Green light » est, en effet, un laser à haute énergie destiné à traiter l’adénome de la prostate en agissant par photo-vaporisation sur les cellules avec un pouvoir de coagulation très élevé.

La réduction de la durée d’hospitalisation due à cette technique chirurgicale moins invasive, peut aller jusqu’à permettre un traitement en ambulatoire dans la prise en charge des adénomes de la prostate. Ceci signifie une réduction de plusieurs jours des suites opératoires et parfois un retour à domicile dès le jour de l’intervention.

Cet objectif de traitement en ambulatoire est directement lié au projet d’établissement et s’inscrit dans les orientations de l’Agence Régionale de Santé (ARS) sur le développement de l’hospitalisation de jour.

Il répond également à l’engagement de Ramsay Générale de Santé sur un sujet majeur : l’essor de la chirurgie ambulatoire et son incidence sur la structuration de l’offre de soins en France.

 

Lithotritie

La lithotritie est une technique utilisée en urologie, permettant de casser les calculs urinaires par voie externe en délivrant des ondes de choc différentes du laser ou des ultrasons qui nécessitent un contact direct avec les calculs. Le repérage du calcul se fait par radiologie ou échographie. L’onde de choc est générée par une "tête de tir" : Il s’agit d’une bulle remplie d’eau mise en contact avec la peau du patient et à travers laquelle se propage l’onde de choc jusqu’au calcul.

Entre 3000 et 4000 impacts ou coups sont délivrés au calcul.

Le calcul est alors réduit en fragments qui vont s’éliminer par voie naturelle, le plus souvent sans douleur, les jours suivants la séance.

En fonction de la nature du calcul, sa taille et sa localisation, plusieurs séances peuvent être nécessaires.